«Les services de santé ne doivent jamais agir contre la vie des plus faibles ou des enfants à naître», a fermement accusé Mgr Jurkovič. Il S’exprimait le 23 juin dernier devant un conseil des Nations unies à Genève consacré aux affaires humanitaires. Il a insisté sur l’opposition du Saint-Siège à l’avortement.
«Malgré l’urgence de certaines situations, nous ne pouvons pas accepter comme solution appropriée des services qui assurent et/ou promeuvent l’avortement», a-t-il déclaré. Le Saint-Siège ne considère pas l’avortement et l’accès aux abortifs comme une contribution à la santé sexuelle et reproductive, a-t-il encore insisté.
Dans la ligne de mire du représentant du Saint-Siège: le Dispositif médical d’urgence (DMU, ou MISP en anglais), une série d’actions mises en place par les organismes de l’Onu en cas de situation d’urgence. Des kits sont alors distribués, notamment aux femmes et aux filles. «Certains de ces kits entrainent l’avortement», a dénoncé Mgr Jurkovič. Le Saint-Siège s’oppose donc à promouvoir le DMU comme une réponse appropriée à des situations déjà dramatiques. Le prélat diplomate a conclu son intervention en demandant que celle-ci soit inscrite dans les actes de la réunion. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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