Les volontaires de la Ligue contre le cancer, a noté le pontife, effectuent «un continuel décentrement vers les périphéries». Ce mot de périphérie, a-t-il expliqué, décrit toute personne «contrainte aux marges de la société et des relations», notamment les malades. L’engagement auprès de ceux-ci rappelle qu’il ne faut pas avoir peur de la proximité.
Pour les chrétiens et les hommes de bonne volonté, aller aux périphéries avec le désir de vérité et de bien est un instrument conscient de la grâce. En effet, le service sans ostentation est efficace et s’inscrit alors dans le «binôme typiquement chrétien de l’humilité et du silence».
Par ailleurs, la Ligue contre le cancer contribue à former chez les personnes et les familles un style de prévention, a salué le pape. Elle permet donc la diffusion d’une culture de vie dont il y a tant besoin. Celle-ci doit être une vraie culture populaire, sérieuse, accessible à tous. Le successeur de Pierre a également exprimé le souhait que la prévention oncologique puisse être étendue à tous.
Avant de confier les malades à la Vierge, «Salus infirmorum» (Salut des malades), l’évêque de Rome a également salué la collaboration des volontaires avec les structures de santé. Celle-ci permet d’aider les familles des malades «dans la continuité souvent exténuante et sans répit de la quotidienneté». (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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