Andrés Pastrana, ancien président de la Colombie, et son homologue bolivien Jorge Quiroga s’exprimaient après une entrevue avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège.
Les deux anciens chefs d’Etat ont salué les prises de positions répétées du Saint-Siège concernant le Venezuela. Ils évoquent notamment la lettre que le cardinal Pietro Parolin a envoyé le 1er décembre 2016 aux participants du dialogue national.
Ils ont toutefois appelé Rome à dénoncer officiellement la convocation d’une assemblée constituante par le président Maduro, le 30 juillet prochain. Selon les deux hommes, grâce au poids moral et politique énorme du Saint-Siège, une telle intervention serait déterminante pour remettre le Venezuela sur la voie de la démocratie.
Le 20 juin dernier, devant l’Organisation des Etats américains, l’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies avait estimé que la décision de convoquer une Assemblée constituante présentait deux risques: la complication des négociations ultérieures et la mise en danger du futur démocratique du pays. La Conférence des évêques du Venezuela a pour sa part déclaré qu’il ne fallait pas réformer la Constitution, mais l’appliquer. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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