Le cardinal Müller s’exprimait à l’occasion de la parution de son livre-entretien, intitulé Le rapport du Cardinal Müller: un entretien exclusif sur l’état de l’Eglise, paru récemment chez un éditeur catholique américain, Ignatius Press. Cet ouvrage s’inscrit dans la lignée de celui réalisé, en 1985, avec le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi de l’époque, le cardinal Joseph Ratzinger. Dans un cas comme dans l’autre, a expliqué le cardinal Müller, l’entretien «a été accordé pour promouvoir et défendre la foi catholique».
«Nous ne sommes pas des reliques du passé, mais gardons un œil sur l’avenir», a encore déclaré le haut prélat. «Nous ne vivons pas comme si nous étions dans l’obscurité apocalyptique». Car la lumière du Christ «ouvre les portes pour surpasser la mort et le péché», afin que l’homme puisse «aller au-delà de sa tendance à l’autodestruction».
Interrogé sur les critiques dont l’exhortation apostolique Amoris laetitia (2016) faisait l’objet, le cardinal a rappelé que l’indissolubilité du mariage avait été établi par le Christ, «sans aucun doute» possible. C’est par conséquent ce qui doit être «prêché, déclaré et expliqué aux fidèles catholiques». Le haut prélat a indiqué par ailleurs qu’il fallait aider ceux qui rencontrent des difficultés conjugales, afin qu’ils puissent communier.
Enfin, pour le prélat, la Congrégation pour la doctrine de la foi reste «l’instrument le plus important pour le magistère du pape». Car «nous croyons dans la foi catholique plus que dans la diplomatie et la politique», a-t-il affirmé. (cath.ch/imedia/ah/pp)
Pierre Pistoletti
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