Six mois après avoir exprimé une demande de clarification sur certains passages d’Amoris laetitia (2016), le cardinal Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, a adressé une nouvelle demande au pape, au nom de ses trois autres confrères cardinaux: Walter Brandmüller, Raymond Burke et Joachim Meisner.
Reçue le 6 mai dernier par le pontife, selon Sandro Magister, cette lettre sollicite respectueusement une audience avec le successeur de Pierre. Précisant, comme il est d’usage, l’objet de leur demande: présenter les raisons de leur souhait de clarification d’Amoris laetitia, et évoquer avec le pape les «situations de désarroi» dans l’Eglise, «surtout parmi les pasteurs d’âmes».
«Ce qui est péché en Pologne est bon en Allemagne, ce qui est interdit dans l’archidiocèse de Philadelphie est licite à Malte», écrivent encore ces cardinaux, évoquant ainsi des divergences d’interprétation d’Amoris laetitia par les évêques, selon leurs pays ou diocèse.
Le 19 septembre 2016, ces mêmes cardinaux avaient envoyé au pape cinq ‘dubia‘, sans obtenir de réponse, pour lui demander de faire la clarté sur certains points de l’exhortation. Il s’agissait notamment de la possibilité ou non de communier pour les personnes divorcées-remariées. (cath.ch/imedia/ap/rz)
Raphaël Zbinden
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