Suite à la postulation de l’agent pastoral à la clinique Sankt-Urban, à Lucerne, l’établissement a appliqué la procédure routinière consistant à demander une mission canonique (mandat accordé par l’Eglise) à l’évêché. Mais le diocèse de Bâle a refusé d’émettre le document, comme l’a confirmé à kath.ch sa porte-parole Anouk Hiedl.
D’après les lignes directrices pour l’octroi d’une mission canonique dans le diocèse de Bâle, toute personne qui souhaite travailler dans le service d’aumônerie d’un établissement de soins doit obtenir une mission canonique. Les conditions pour cette obtention stipulent entre autres: «un mode de vie reconnu par l’Eglise». Du moment que le partenariat enregistré n’entre pas dans cette catégorie, l’évêché a simplement appliqué le règlement en vigueur.
Le diocèse est pourtant connu pour donner une attention particulière à ses fidèles homosexuels. Il a ainsi créé, en mai dernier, «Arc-en-ciel», un groupe de travail d’action pastorale à l’intention des chrétiens gay, lesbiennes, bisexuels et trans (LGBT). «Il faut distinguer entre l’accompagnement spirituel et les décisions personnelles», explique Anouk Hiedl à ce propos. «Arc-en-Ciel» ne concerne pas le travail pastoral des collaborateurs du diocèse, précise la porte-parole.
Selon le Tages Anzeiger, l’agent pastoral a renoncé à sa postulation à la clinique. Le journal affirme que l’évêché aurait proposé au théologien lucernois une entrevue de clarification, une information qu’Anouk Hiedl ne peut pas confirmer. (cath.ch/kath/sys/rz)
Raphaël Zbinden
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