La visite de Mgr Nzapalainga sera marquée par de nombreuses activités religieuses et eucharistiques à Libreville, la capitale, et à Port-Gentil, seconde ville et capitale économique du Gabon.
Selon le site de l’Eglise du Gabon, le programme de son séjour est «dense». Il doit notamment présider une messe d’ordinations sacerdotales et diaconales de trois prêtres spiritains et d’un diacre diocésain. Il rencontrera le clergé et les congrégations religieuses, les groupes et mouvements laïques, ainsi que les jeunes, et ses compatriotes établis au Gabon.
Dans le message qu’il a livré aux jeunes, lors de sa rencontre avec eux à l’archevêché de Libreville, le 8 juin, il a rappelé que Dieu est source de paix: «pour nous, l’humanité, Il nous a donné cette paix, à travers le Christ, qui, par le sang versé, a fait de tous les peuples, de toutes les nations, un seul peuple».
«Jeunes de toutes les cultures et de toutes les traditions, si nous nous disons chrétiens, nous devons regarder le Christ. Il a ouvert ses bras pour accueillir les autres en disant ‘heureux les artisans de paix'», a-t-il indiqué. Et de poursuivre: «c’est à nous maintenant de nous laisser toucher par le message de Jésus Christ, en le regardant sur la croix».
«Nous devons nourrir en nous-mêmes, avec nos intérêts, pour dire que nous voulons la paix, nous voulons imiter cet homme, et faire venir en nous, une démarche spirituelle dans laquelle nous pouvons dire: nous savons ce que veut dire la non- violence. Nous ne voulons pas verser dans la violence, dans la guerre ou encore dans des conflits», a souligné le cardinal Nzapalainga.
Selon l’archevêque, il y a beaucoup de sirènes dans le monde actuel. «Vous êtes tentés parfois d’écouter des personnes qui vous poussent à tout abandonner, telles que vos études, pour vous lancer dans la violence ou avoir la vie facile». «Je voudrais simplement vous dire: n’oubliez pas que vous avez un modèle devant vous, c’est le Christ».
Citant saint Paul, il a invité tous les jeunes qui se disent chrétiens, à ne pas perdre de vue les vrais repères que le Christ «nous propose, parce qu’il est l’unique chemin». A cet égard, il a exhorté les jeunes à regarder le Christ, qui «nous donnera les forces pour pardonner, pour nous réconcilier, sortir des situations difficiles, et être de véritables vivants au sein de cette société, car nous sommes des hommes et des femmes habités par la lumière de Dieu».
Pour l’archevêque de Bangui, les jeunes sont la lumière du monde. Les chrétiens du pays doivent eux aussi être une lumière au cœur de chaque cité, pour éclairer ceux qui hésitent et doutent, ne sachant pas où aller. «A ceux-là, les chrétiens doivent proposer une alternative avec le Christ», a-t-il conclu. (cath.ch/ibc/bh)
Bernard Hallet
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