Par leur conviction que l’amour est la seule force qui peut rendre le monde habitable pour tous et leur soin pour la préservation de la vie, les femmes peuvent fortement promouvoir l’esprit de fraternité, a expliqué le pape.
Liées intimement au mystère de la vie, elles peuvent accompagner les autres, surtout les plus faibles dans la famille et la société, les victimes des conflits, a-t-il ajouté. Grâce à leur contribution à l’éducation à la fraternité et par leur nature inclusive et génératrice de lien, «elles peuvent ainsi dépasser la culture du déchet».
La présence croissante de la femme est donc, selon le pape François, un processus bénéfique dans la vie sociale, politique, aussi bien qu’ecclésiale. Quand la femme a la possibilité de transmettre pleinement ces dons à l’entière communauté, la société s’en trouve positivement transformée, a estimé le pape. Elle lui permet en effet de «refléter un peu plus la substantielle unité de l’humanité».
Les femmes sont fréquemment les premières victimes des conflits aveugles, a par ailleurs déploré le pape. C’est pourquoi la société doit valoriser leur rôle et renforcer leur présence, et les protéger avec des instruments légaux lorsque cela se révèle nécessaire. (cath.ch/imedia/ah/bh)
Bernard Hallet
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