La grande révolution établie par le christianisme dans la psychologie religieuse, a affirmé le pape François, est d’avoir utilisé le titre de «Père» pour qualifier la transcendance divine. »Le mot ›Père’ nous établit dans une relation de confiance avec Lui, a poursuivi l’évêque de Rome, comme un enfant qui se sait aimé».
«Tout le mystère de la prière chrétienne se résume ici, dans cette parole: avoir le courage d’appeler Dieu avec le nom de Père». Le mystère de Dieu, devant qui nous sommes si petits, ne fait plus peur», a-t-il ajouté.
Dieu est un Père, non pas à la manière humaine, mais «bon, sans défense face au libre arbitre de l’homme», capable seulement de décliner le verbe aimer et de pardonner.
C’est pourquoi le mystère du Christ orant se traduit par la parole ›Abba’ – ›papa’ en araméen – qui est encore plus intime que ›père’. Cela signifie que «nous ne sommes jamais seuls», a encore ajouté le pape: «Dieu ne sera jamais un Dieu sans l’homme». Cette certitude est selon lui la source de l’espérance chrétienne: «quand nous avons besoin d’aide, Jésus ne nous dit pas de nous résigner et de nous refermer sur nous-mêmes, mais de nous tourner vers le Père et de Lui demander avec confiance».
Le Souverain pontife a conclu sa catéchèse en demandant aux fidèles de réciter avec lui la prière du ›Notre Père’. A la fin de l’audience, lors de ses salutations aux jeunes, aux époux et aux malades, le pape a rappelé que le mois de juin était traditionnellement dédié au Sacré-Cœur de Jésus. Il a notamment encouragé les époux à regarder ce Cœur «pour apprendre l’amour inconditionnel». (cath.ch/imedia/ap/bh)
Bernard Hallet
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