«Même si la décision du Président des États-Unis n’est pas une surprise, celle-ci est un défi majeur pour la protection de l’environnement au niveau international», indique Mgr Reinhard Marx dans un communiqué publié ce jour. Il estime que la décision du président américain porte un coup dur au climat de confiance mondiale qu’avait engendré l’accord à la conférence sur le climat de Paris.
«Jusqu’au bout, nous avions espéré que les discussions au sein du G7 et la rencontre avec le Pape François auraient influencé positivement sa décision», ajoute-t-il. Le cardinal Marx évoque la politique internationale affaiblie par la primauté de trop d’intérêts particuliers […], que dénonce l’Encyclique Laudato si’. Il regrette que «ce constat se vérifie à nouveau et que la responsabilité mondiale s’arrête aux frontières d’un pays».
Il exhorte la communauté internationale à ne pas se décourager. «Les Européens en particulier ont le devoir de rester unis et de jouer un rôle de premier plan dans la sauvegarde de la création».
L’Accord de Paris sur l’environnement a été conclu en 2015 par plus de 190 pays, dont les Etats-Unis, à l’époque dirigés par Barack Obama. Aujourd’hui, le secteur de l’énergie représente près de 90% des émissions de CO2 américaines, qui représentent elles-mêmes 15% des émissions mondiales. (cath.ch/comece/com/bh)
Bernard Hallet
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