A une jeune fille qui lui demandait comment changer le monde, le pape François lui a recommandé de réaliser au quotidien des petites actions. «Il faut agir avec une attitude de fraternité, a-t-il incité, en ouvrant sa main, symbole du cœur». «Lorsque tu as un caramel et qu’un ami arrive, tu peux choisir de le partager». «Si tu le gardes pour toi seule, cela revient à fermer ta main», a expliqué le pontife en mimant le geste.
Cela consiste aussi à ne pas insulter en retour celui qui insulte, a-t-il poursuivi. «Ne jamais répondre au mal par le mal!», mais suivre Jésus qui a enseigné à prier pour tous, amis ou ennemis, «de la même façon que le Père fait briller le soleil sur les bons comme sur les mauvais».
La vie est un continuel bonjour et au revoir, a-t-il ensuite déclaré à une seconde jeune fille qui lui confiait craindre de s’éloigner de ses camarades d’école. «Si tu ne t’éloignes pas de tes premiers compagnons», lui a-t-il exprimé, «jamais tu ne pourras rencontrer de nouvelles personnes». Il faut sans cesse aller vers les autres, a encouragé le pontife, et rencontrer de nouvelles personnes pour grandir.
A un jeune garçon adopté, le pape a reconnu ne pas savoir pourquoi le Seigneur prend les personnes que l’on aime. «Je te le dis sincèrement, lorsque je demande dans ma prière pourquoi les enfants souffrent, le Seigneur ne me répond pas, alors je regarde le crucifix». «Il n’y a pas d’explication logique à ces questions, a-t-il estimé, mais derrière celles-ci il y a toujours l’amour de Dieu».
Le pape François a alors invité tous les jeunes à prier la Vierge Marie. «Comme toutes nos mamans, notre mère du ciel comprend nos douleurs».
L’expérience éducative des ›Chevaliers’ et du ›Graal’ est née à Milan dans les années 1980 à l’initiative du Père Giorgio Pontiggia, pour répondre au besoin qu’ont les adolescents de consacrer leur vie à un idéal. (cath.ch/imedia/ah/bh)
Bernard Hallet
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