«La ville de Bâle n’est pas juste une ville suisse, explique à kath.ch Frère Richard, membre de la communauté de Taizé, mais une référence d’ouverture pour d’autres pays. C’est une ville transfrontalière où les relations entre les trois pays sont bonnes», a-t-il précisé. Les régions voisines ont d’ailleurs manifesté leur volonté de soutenir la ville de Bâle pour l’organisation de la rencontre.
Avec moins de 200’000 habitants, Bâle est l’une des plus petites villes européennes à accueillir une rencontre européenne de Taizé. Elle a néanmoins retenu l’attention de la communauté de Taizé en raison du rôle qu’elle a joué dans la Réforme, dont 2017 marque le jubilé.
«Nos liens avec la Suisse sont profonds, relevait également Frère Aloïs en janvier dernier. En premier lieu parce que notre fondateur, Frère Roger, était Vaudois. Mais aussi parce que nous gardons un souvenir lumineux des rencontres européennes qui se sont déroulées à Genève, il y a dix ans».
Les rencontres européennes de Taizé
Les rencontres européennes de Taizé ont lieu chaque année pour le passage du nouvel an. Elles sont organisées par la Communauté monastique œcuménique de Taizé fondée en 1940 par Frère Roger Schutz (1915-2005), originaire de Provence dans le canton de Vaud. Attirés par la simplicité de la liturgie et réceptifs à l’esprit d’unité prôné par la communauté, près des deux millions de jeunes ont participé à ces rencontres qui ont préfiguré les JMJ. Elles ont connu leur apogée dans les années 90 avec en moyenne 80 à 100’000 participants.
Pierre Pistoletti
Portail catholique suisse
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