Parmi ces protecteurs, se trouvent notamment deux saints particulièrement vénérés dans cette région du monde: les Péruviens Martin de Porrès et Rose de Lima. Le premier était un religieux dominicain réputé pour sa simplicité, tandis que la seconde a suivi la spiritualité des tertiaires dominicaines. Canonisée en 1671, elle est la première sainte des Amériques. Tous deux ont vécu au XVIe et XVIIe siècles.
Parmi les patrons, se trouve également saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin, qui avait bénéficié en 1531 de l’apparition de la Vierge de Guadalupe au Mexique et qui est le premier Amérindien canonisé par l’Eglise. De même que José Luis Sanchez del Rio, jeune cristero, tué en 1928 à l’âge de 14 ans pour n’avoir pas voulu renier sa foi catholique et canonisé en octobre dernier.
Deux saints traditionnellement associés aux JMJ figurent également dans la liste: l’éducateur Jean Bosco, né en 1815 et mort en 1888, et le fondateur de ces rencontres, le pape Jean Paul II (1920-2005). Les deux derniers patrons sont des bienheureux: Mgr Oscar Romero, assassiné en 1980 alors qu’il célébrait la messe, et Sœur Maria Romero Meneses, décédée en 1977. Religieuse salésienne nicaraguayenne, cette dernière a été la première personnalité d’Amérique centrale à avoir été béatifiée individuellement, en avril 2002. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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