Présidée par le cardinal allemand Reinhard Marx, archevêque de Munich, la COMECE a pour mission, selon son site internet, «d’accompagner la politique de l’Union européenne dans chaque domaine d’intérêt pour l’Eglise». Née en 1980 dans la foulée de la première élection directe des eurodéputés, la COMECE est donc amenée à collaborer avec les différentes institutions de l’UE.
Le 18 mai, le Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) sera reçue à son tour par le pontife.
Pour sa part, le CCEE a été créée en 1971. Selon ses statuts, elle est «un organe de communion entre les conférences épiscopales européennes» et s’étend sur 45 pays. Depuis octobre dernier, son président est le cardinal Angelo Bagnasco, également président de la Conférence épiscopale italienne.
Jusqu’à présent la COMECE n’avait jamais été reçue par le pape François. A l’inverse, il s’est plusieurs fois exprimé devant le CCEE en audience, ou par des messages. Ainsi le 6 octobre dernier, le pape François avait adressé un courrier aux participants de l’assemblée plénière du CCEE et avait invité cette institution à poursuivre sur ses «deux poumons, l’est et l’ouest».
Le 7 mai 2016, recevant en audience le comité conjoint du CCEE et de la Conférence des Eglises européennes (KEK) œcuménique, le pontife avait fustigé les lois qui, selon lui, limitent la liberté religieuse en Europe, au nom d’une fausse «tolérance». (cath.ch/imedia/bh)
Bernard Hallet
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