L’avion papal, un Airbus A321 de la compagnie aérienne Alitalia, avait décollé de l’aéroport romain de Fiumicino à 14h12 (UTC+2). Comme de coutume, le pape avait fait parvenir des télégrammes aux chefs d’Etat des pays survolés, dont l’Italie, la France, l’Espagne et le Portugal.
Dans le télégramme au président de la République italienne, Sergio Mattarella, le chef de l’Eglise catholique expliquait s’apprêter «à rencontrer les pèlerins et spécialement les malades qui accourent du monde entier» à Fatima pour trouver lumière et espérance.
Dans le télégramme adressé à François Hollande, président de la République française, le souverain pontife assurait «invoquer les bénédictions divines sur la nation française». Un télégramme similaire a été envoyé à Philippe VI, roi d’Espagne.
Aux journalistes présents à bord de l’avion papal, le pape a expliqué qu’il s’agissait d’un voyage de prière un peu spécial, avec Notre-Dame, la sainte Mère de Dieu.
Le voyage du pape argentin va durer moins de trente heures. A Fatima, le pape François entend effectuer un pèlerinage apostolique, avait affirmé Greg Burke, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Le souverain pontife s’en est expliqué lui-même lors d’un message vidéo, le 10 mai, adressé au peuple portugais.
Le pape souhaite en effet «paraître devant la Vierge, soulignait-il, dans la fonction de Pasteur universel» [et non comme chef d’Etat du Vatican, ndlr]. A travers le Portugal, pays parmi les plus catholiques en Europe, c’est la première fois que le pontife s’adressera spécifiquement aux catholiques du continent. Ce pèlerinage, avait ajouté le pape François, doit être un moment de conversion.
A la descente de l’avion, le pape François a néanmoins été accueilli par le président de la République portugaise, Marcelo Rebelo de Sousa. Un entretien privé entre les deux est également prévu, à 16h35 (UTC+1). Marcelo Rebelo de Sousa avait été reçu en audience par le pape le 17 mars 2016, au cours de son premier voyage présidentiel.
De nombreuses personnes étaient présentes sur la route à la sortie de l’aéroport pour accueillir le Souverain pontife, a constaté I.MEDIA.
Puis le souverain pontife ira à 16h55 à la chapelle de la base militaire, accompagné de l’évêque portugais aux armées, Mgr Manuel Linda, pour un temps d’adoration silencieuse.
Le pape se rendra ensuite en hélicoptère au sanctuaire de Fatima, situé à 40km, pour un trajet de 20 minutes environ et une arrivée prévue à 17h35. Il y sera accueilli par l’évêque de Leiria-Fatima, Mgr António Augusto dos Santos Marto, et par le maire de cette petite ville de 11.500 habitants.
Au cours de son voyage, le pontife sera également accompagné d’une suite de 35 personnes, composée d’évêques portugais, dont le cardinal Manuel do Nascimento Clemente, patriarche de Lisbonne, et de membres de la curie romaine. Notamment deux cardinaux portugais vivant à Rome, José Saraiva Martins et Manuel Monteiro de Castro. Mais aussi Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. (cath.ch/imedia/ap/xln/bh)
Bernard Hallet
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