«Marie nous enseigne la vertu de l’attente confiante, même quand tout semble privé de sens», a affirmé le pape François, devant environ 15’000 fidèles. Car elle a toujours eu confiance dans le mystère de Dieu, a-t-il ajouté, même quand celui-ci semblait s’éclipser par faute du mal dans le monde.
Femme courageuse jusqu’à l’extrême, elle a prononcé un ›oui’ lors de l’Annonciation, a expliqué le pontife, premier pas d’une longue liste d’obéissances. «Les Ecritures saintes sont «laconiques, et extrêmement discrètes sur Marie», a poursuivi le pape. Mais celle-ci réapparaît au moment crucial: la crucifixion. Elle se tenait là, a-t-il insisté à plusieurs reprises, rappelant la prière du Stabat mater.
«A tel point que nul ne peut dire quelle fut la passion la plus cruelle», a encore noté le pape: celle d’un homme innocent qui meurt sur la croix, ou l’agonie d’une mère qui accompagne dans les derniers instants la vie de son fils. (cath.ch/imedia/pb/bh)
Bernard Hallet
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