L’assemblée populaire s’est prononcée à main levée sur un score d’environ des deux tiers environ. Dans la discussion, l’auteur de la proposition le politicien UDC Roland Hämmerli, de Bilten, a argumenté uniquement sur la sécurité. Les opposants ont fait valoir que des prescriptions vestimentaires n’ont pas leur place dans la Constitution.
Le gouvernement et le Parlement recommandaient de rejeter la proposition de loi. Pour eux, il est préférable d’attendre une éventuelle votation fédérale sur le sujet avant de prendre une décision au niveau cantonal, estiment-ils. La nécessité d’agir est faible dans le canton, a ajouté le directeur de la justice Andrea Bettiga.
Au Tessin, seul canton à avoir légiféré dans ce domaine, la loi «anti-burqa» est entrée en vigueur le 1er juillet 2016. Les contrevenantes encourent une amende d’au moins 100 francs. (cath.ch/ag/mp)
Maurice Page
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