«Il y a beaucoup de façons de protéger le pape, comme la prière, a affirmé Christoph Graf. Notre première arme, c’est le rosaire», a-il-affirmé aux journalistes présents en leur montrant le sien.
«Le service auprès du successeur de Pierre est l’occasion de planter une graine de foi supplémentaire en eux», a poursuivi le commandant. Et les soldats peuvent en témoigner pendant et après leur période au Vatican. Ainsi, certains, après avoir quitté ›l’armée du pape’, rentrent dans les ordres, diocésains ou religieux. Par exemple, a fait remarquer le colonel Graf, l’actuel abbé de l’abbaye bénédictine de Disentis est passé par les rangs de la Garde.
«Entrer dans la Garde, c’est un vrai témoignage de foi, c’est ce qui m’a motivé le plus. Je suis un soldat mais également un témoin, j’ai une mission de témoigner de ma foi», a ainsi témoigné Dylan Voirol, 24 ans, auprès de journalistes français. Entré dans le corps le 1er juin dernier, le jeune homme travaillait auparavant dans une institution financière en Suisse.
«Durant les longues heures de garde immobile, c’est la foi qui nous permet de tenir, a poursuivi le soldat. On sent qu’on est accompagné par la prière des autres camarades qui connaissent ces douleurs et par notre propre prière».
Le 6 mai 2017, 40 nouveaux gardes prêteront serment, dont 14 en français. Cette date marque la commémoration du 6 mai 1527, quand 147 Gardes suisses furent tués par les lansquenets de Charles Quint en protégeant le tombeau de saint Pierre et le pape Clément VII (1523-1534). (cath.ch/imedia/xln/pp)
Pierre Pistoletti
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