Interrogé à plusieurs reprises sur les conditions de sécurité pendant ce voyage, Greg Burke, a affirmé que le Saint-Siège n’avait pas de «préoccupation particulière». «Nous vivons dans un monde dans lequel il faut apprendre à vivre avec le risque d’attentat», a-t-il expliqué. Le pape n’a pas voulu se déplacer à bord d’une voiture blindée durant son voyage en Egypte, a poursuivi Greg Burke. Il n’utilisera pas non plus une papamobile, mais une voiture normale. A deux occasions le 29 avril – lors de la messe dans le stade des forces aériennes et lors de la rencontre avec les séminaristes – le pontife fera un tour parmi les personnes présentes à bord d’une voiturette de golf, a ajouté le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège.
Greg Burke a également donné quelques précisions sur la suite papale pour ce déplacement de deux jours. Les cardinaux Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales et Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, accompagneront ainsi le pape tout au long de ses deux jours, de même que Mgr Angelo Becciu, substitut aux Affaires générales.
Le cardinal Jean-Louis Tauran, arrivera en avance au Caire puis rejoindra la suite pontificale a précisé le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Côté égyptien, Mgr Ibrahim Sidrak, patriarche catholique d’Alexandrie, Mgr Emmanuel Bishay, évêque catholique de Louxor et Mgr Bruno Masuro, nonce apostolique en Egypte, accompagneront le pontife.
Une médaille commémorative de cette visite sera frappée, a par ailleurs indiqué Greg Burke. Elle représentera des éléments typiques du pays et la fuite en Egypte de la Sainte Famille, peu après la naissance du Christ pour échapper à la persécution d’Hérode.
Le voyage en Egypte sera le 18e déplacement du pape François hors d’Italie et le 27e pays visité depuis son élection au siège de Pierre en 2013. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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