Les obsèques de l’auteur de Je crois en Dieu qui chante ou de Toi qui aimes ont été célébrées le 20 avril en Dordogne, rapporte le quotidien La Croix.
Depuis les années 1960, il avait composé plus de 250 titres sur le seul site de «Chantons en Eglise». L’abbé Colombier s’était fait connaître à l’heure de l’invasion du yé-yé. Aumônier de mouvements de jeunesse et de prison, il chantait toujours une guitare à la main. Il était alors pressenti comme un des dignes successeurs du Père Aimé Duval, pionnier des prêtres chanteurs des temps modernes. Dans son répertoire, il évoque sa foi, ses espoirs, et ses interrogations sur les maux et les bonheurs de la société.
Retourné à l’état laïc pour fonder une famille, il s’était consacré entièrement à la chanson et la musique. Les éditions Fleurus lui avaient demandé d’écrire des chants pour la liturgie, la catéchèse et le jeune public.
Pour celui qui a composé Tout amour prend racine ou L’Eau, les chansons – qu’elles soient de Ferrat ou de Brassens – ont toujours été les psaumes d’aujourd’hui, note La Croix. (cath.ch/cx/rz)
Raphaël Zbinden
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