Le Ghanéen de 24 ans s’était suicidé peu après son acte. Son cadavre avait été retrouvé sous un pont, non loin du centre islamique. La veille de son attaque, il avait tué au couteau une de ses connaissances.
D’après le quotidien alémanique Tages Anzeiger, qui a mené une enquête approfondie, le suspect âgé de 24 ans avait aménagé dans son appartement une pièce bien étrange. La mère de l’assaillant a été la première à pénétrer dans la chambre. Elle n’était auparavant pas autorisée à y entrer. L’endroit était habillé de noir et plongé dans une obscurité presque totale. Au centre, était installée une table ressemblant à un autel, où le fils avait l’habitude de brûler de l’encens. Sur le sol était fixée une épée sur laquelle était suspendue un drapeau arborant un pentagramme.
L’épée, au même titre que le bâton, le calice ou le pentagramme sont des accessoires typiques des occultistes, relève au Tages Anzeiger l’expert en religions et en occultisme Georg Otto Schmid. Il confirme que les étrangers ne doivent pas pénétrer dans ces lieux de culte, sinon, ils doivent être «re-consacrés». Le jeune homme aurait récolté les informations relatives à ces pratiques sur internet et dans des livres. De nombreux ouvrages traitant de magie noire ont été retrouvés chez lui.
Le mystère demeure toutefois quant aux raisons de l’attaque menée contre le centre islamique et le meurtre de son camarade. Sa mère considère aujourd’hui qu’il souffrait d’un genre de psychose. (cath.ch/kath/rp/rz)
Raphaël Zbinden
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