«Jésus, a laissé sa gloire céleste pour venir parmi nous». a expliqué le pontife devant près de 10.000 fidèles. Le Christ est comme «tombé en terre», a poursuivi le pape, établissant une métaphore avec une graine. Mais cela ne suffisait pas: Jésus a vécu l’amour jusqu’au bout, en mourant sur la Croix.
C’est là, dans le point le plus extrême de son abaissement, que l’espérance a été semée a lancé le pape. Car cet abaissement est aussi le point le plus haut de l’amour. «Sur la Croix du Christ est née et renaît notre espérance». Jésus est ainsi celui qui sème notre espérance. L’amour donne de la lumière à la vie et du sens à la douleur. Par la force de l’amour, qui est vie de Dieu, le Christ a tout renouvelé et permet que toutes nos obscurités puissent être transformées en lumière.
A la suite du Christ, a lancé le pontife, nous devons vivre selon l’amour humble, seule voie pour vaincre le mal et donner de l’espérance au monde. Certes, cet amour passe par la Croix et le sacrifice, mais ils n’en sont pas les objectifs: celui-ci est la gloire» de Pâques.
Lors des salutations aux pèlerins dans différentes langues, le pape a invité à contempler le Crucifié afin d’y voir la promesse de la résurrection. Aux fidèles polonais, le pape a proposé de prendre comme amie et modèle de vie la Vierge Marie qui est restée au pied de la Croix de Jésus.
Parmi les groupes présents, le pontife a particulièrement salué les participants au congrès UNIV 2017, organisé par l’Opus Dei pour les étudiants universitaires. Aux jeunes, il a demandé de vivre le Triduum pascal à l’école en réfléchissant à l’amour de Jésus qui s’est immolé sur la Croix pour nous».
Concluant l’audience en s’adressant aux malades et aux jeunes mariés, le pape François a affirmé que le Vendredi saint enseignait la patience et l’espérance dans l’inconfort et les moments difficiles. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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