Sur la question de l’Ukraine, a affirmé Mgr Gugerotti, la diplomatie pontificale est «très active» au sein des institutions internationales et se base sur le double principe du «respect de l’intégrité territoriale et des frontières». Mais pour elle, l’essentiel n’est pas de «répéter continuellement ces choses à haute voix».
L’important, a expliqué le prélat, est «d’aider les petits accords de paix, les petites ententes, les petites aides humanitaires, les petits contacts, afin que le petit puisse devenir grand». Cependant, la diplomatie vaticane n’en est pas moins exigeante: «ses idéaux politiques […] n’ont pas le monde comme horizon mais l’éternité», a souligné le nonce apostolique.
Mgr Gugerotti a également tenu à rassurer un journaliste qui lui demandait si le pape François «n’avait pas un peu oublié» l’Ukraine. «La parole du pape c’est l’action pour l’Ukraine», a-t-il ainsi argué, citant l’aide de 200’000 «‚¬ accordée par le pontife pour les enfants ukrainiens et sa propre mission dans la ville d’Adviivka, alors sous les bombardements.
L’initiative du pape intitulée ‘Le pape pour l’Ukraine’ a pour résulter de montrer «que la personne humaine est la même, au-delà des lignes de front», a ajouté le diplomate du Saint-Siège. «Cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de coupables et d’innocents», a-t-il rajouté. (cath.ch/imedia/xln/gr)
Grégory Roth
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