Le pape François a annoncé qu’il souhaitait que tous les jeunes fassent partie intégrante du prochain Synode, qu’ils soient athées ou éloignés de l’Eglise. Comment cela se concrétisera-t-il ?
Cela nécessite de mettre en œuvre une préparation dès maintenant et jusqu’au Synode de 2018. Bien sûr tous les jeunes ne seront pas forcément présents lors des échanges entre les évêques, mais nous aurons besoin d’entendre la voix des étudiants qui appartiennent à des mouvements religieux, comme de ceux qui n’appartiennent à rien. Nous essaierons aussi d’écouter ceux qui sont partis de l’Eglise.
Comment comptez-vous aller les chercher ?
On peut les trouver notamment par l’intermédiaire des aumôneries des universités, en premier lieu à Rome. Ce sont eux les premiers à être en contact avec les jeunes ! Le questionnaire qui doit être envoyé dans le monde entier nous sera aussi d’une grande utilité…
Quel est le défi le plus important posé par l’organisation du Synode ?
C’est justement d’entrer en contact avec les jeunes ! Mais il faut le faire à tout prix, afin de changer le système que nous utilisons. Il faut appliquer ce que nous demande le pape François: sortir des églises.
Comment se déroule la préparation des Journées mondiales de la jeunesse de 2019 ?
Ce seront des JMJ destinées aux jeunes de l’Amérique toute entière. Le site du Panama a aussi été choisi pour son emplacement, accessible aux Américains des deux hémisphères. Un lieu propice pour la rencontre entre les peuples. C’est une opportunité pour toucher tous les jeunes catholiques américains qui n’ont pas la possibilité de voyager en Europe ou en Asie. Nous sommes déjà en train de mettre en place un système visant à faciliter l’obtention des visas spécialement pour les JMJ. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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