La religieuse a été enlevée par quatre hommes qui ont crié qu’ils étaient « jihadistes » quand ils ont pris la religieuse. Selon radio France internationale (RFI) le pool judiciaire spécialisé dans la lutte anti-terroriste de Bamako, les a inculpés d’«enlèvement de personnes lié au terrorisme, association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et enlèvement de personnes ».
Les personnes incriminées sont deux chauffeurs, et un cuisinier, l’identité du quatrième prévenu n’ a pas été communiquée. Les deux chauffeurs se relayaient au volant de l’ambulance de la paroisse e, à bord de laquelle sœur Argoti a été emmenée vers une destination inconnue, le 9 février 2017, par des hommes armés.
L’enquête des autorités maliennes a déjà révélé que le jour du rapt, deux françaises séjournaient la même paroisse que sœur Argoti. De passage à Karangasso, elles habitaient une autre aile du bâtiment. L’hypothèse d’une erreur de cible des ravisseurs ne peut donc pas être exclue.
Pour les franciscaines de Marie Immaculée, soeur Gloria Cecilia Argoti est une « travailleuse et très dévouée. Elle est aussi une éducatrice ». Elle est la supérieure de trois religieuses colombiennes dont l’une est au Burkina Faso, et l’autre, dans la région de Sikasso, au nord de Bamako, a rappelé le quotidien colombien, « El Tiempo ». Agée de 56 ans, sœur a passé 12 ans en Afrique, dont six Bénin et six autres au Mali. Elle est originaire de la ville de Pasto, Nariño, au sud de la Colombie. (cath.ch/ibc/mp)
Maurice Page
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