Le cardinal Peter Turkson, préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral, a pour sa part expliqué que le rôle de la charité est fondamental comme «force motrice» du développement, pour «rendre visible Dieu dans le monde d’aujourd’hui». Le haut prélat a ajouté qu’il voyait le nouveau dicastère qu’il préside comme un «pont entre l’Evangile et l’homme d’aujourd’hui», au service de l’évangélisation.
Parmi la vingtaine d’intervenants figurent notamment le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, aux Philippines, et Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, en France.
Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice, est également intervenu sur la liberté religieuse dans la perspective du développement intégral humain. Le juriste a affirmé que dans les sociétés sécularisées, la garantie de la liberté de religion, perçue comme une «tolérance», ne suffit pas à assurer le «triomphe de la vérité». Il a souhaité que la finalité du développement humain intégral soit la «perspective surnaturelle de la béatitude».
Au terme des deux jours de conférence, le philosophe Fabrice Hadjadj, directeur de l’institut Philantropos, basé en Suisse, interviendra sur le thème ‘Progrès Mythe du développement ?’. Ce sera juste avant les propos conclusifs du cardinal Turkson, qui célébrera la messe dans l’église Sainte-Marie-de-la-Pitié au Vatican. Le pape François doit recevoir les participants en audience privée le 4 avril en fin de matinée. (cath.ch/imedia/ap/gr)
Grégory Roth
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