Au 31 décembre 2015, les catholiques sont 272’000 en Egypte – soit quelque 0,27 % de la population – répartis sur 213 paroisses et 15 diocèses. Parmi eux, différents rites se côtoient: coptes catholiques – les plus nombreux avec environ 200’000 fidèles – latins, grecs-catholiques, syriaques, maronites, chaldéens, arméniens catholiques.
Parmi le clergé se trouvent 16 évêques, environ 500 prêtres diocésains et religieux, plus de 800 religieux non-prêtres, et 101 séminaristes. Ces derniers se répartissent en deux séminaires: l’un interrituel, Saint-Léon-le-Grand à Maadi, près du Caire, et l’autre, franciscain, Saint-Cyrille, à Gizeh. Il faut aussi ajouter un peu moins de 200 missionnaires laïcs et catéchistes.
Au titre des institutions dirigées par l’Eglise, figurent 400 écoles – dont trois supérieures – scolarisant environ 100’000 élèves. Et également un certain nombre d’œuvres sociales: 15 hôpitaux, 108 dispensaires et une cinquantaine d’orphelinats.
Plus globalement, les chrétiens, toutes confessions confondues, représentent approximativement 11% de la population du pays. C’est la plus importante des communautés chrétiennes du Proche-Orient. Et environ un chrétien oriental sur deux dans le monde est égyptien.
L’Eglise en Egypte existe depuis les temps apostoliques, puisque la tradition rapporte la présence de l’évangéliste saint Marc. Ce qui fait d’elle une des plus anciennes Eglises du monde. Les coptes se considèrent d’ailleurs comme les Egyptiens authentiques, descendants des pharaons.
Cette Eglise s’est divisée en deux après le concile de Chalcédoine (451) sur la question de la double nature du Christ, la majorité considérant une seule nature divine et formant l’Eglise copte orthodoxe. (cath.ch/imedia/ap/be)
Jacques Berset
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