Sur Twitter, le denier existe donc désormais en trois langues: italien, anglais et espagnol. Il diffuse quotidiennement des messages du pape François encourageant à être attentif envers les plus pauvres.
Le denier de Saint-Pierre vise à recueillir des dons des fidèles à travers le monde pour financer des œuvres de charité de l’Eglise. Caritas Internationalis, entre autres, bénéficie en partie des dons issus du denier de cette collecte.
Le pape peut aussi décider de faire parvenir une aide financière en cas de catastrophe naturelle ou de guerre, ou encore à des diocèses ou des instituts religieux en difficulté. Dans le cadre de la ‘Journée mondiale de la charité du pape’, le denier de Saint-Pierre est collecté dans le monde autour du 29 juin, fête de Saints Pierre et Paul. La date précise est fixée par les Conférences épiscopales de chaque pays. La France fait figure d’exception avec une collecte le premier dimanche de mars.
En 2013, l’obole de Saint-Pierre a connu une forte augmentation, après plusieurs années difficiles du fait de la crise économique. Ainsi, 78 millions de dollars (71,8 millions d’euros) ont été récoltés cette année-là à travers le monde, contre 65,9 millions de dollars (60,6 millions d’euros) l’année précédente. À noter que le montant n’apparaît pas sur le bilan de l’année 2014, ni sur celui de 2015 publié le 4 mars dernier.
Le denier de Saint-Pierre a été créé dans le contexte de la perte des Etats pontificaux afin d’éviter, à plusieurs reprises, la banqueroute au Saint-Siège. Il naît en 1860 de l’initiative de fidèles catholiques, d’abord en Angleterre, puis en Belgique, France et Autriche. Des fonds destinés à aider la papauté parviennent au Saint-Siège, par le biais des nonces apostoliques. Depuis 1942, le denier est géré par l’Institut pour les œuvres de religion (IOR). (cath.ch/imedia/ah/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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