«La petite présence chrétienne au Moyen-Orient a besoin de sentir le soutien et la proximité de toute l’Eglise», écrit le prélat, appelant à la prière et à l’aide matérielle.
Le Saint-Siège a publié à cette occasion le rapport de la collecte pour 2016, qui a permis l’an passé de soutenir les Eglises locales à hauteur de 5,2 millions de dollars US, en légère baisse par rapport à l’année précédente.
La majeure partie de cette collecte Pro Sancta Terra est affectée à la Custodie de Terre sainte, ›gardienne des Lieux saints’. Afin de restaurer les églises et lieux chrétiens, mais aussi d’aider les communautés chrétiennes locales, à travers les écoles, les hôpitaux, les lieux de formation du clergé.
La Congrégation pour les Eglises orientales a notamment décidé d’augmenter les fonds affectés pour 2016- 2017 à l’aide aux réfugiés d’Irak et de Syrie, pour un total de 838’000 dollars. Cela concerne en particulier la Jordanie et le Liban, avec l’accueil de familles irakiennes.
Parmi les autres postes de dépenses en 2016, figurent l’aide à la restauration de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem et de la basilique de la Nativité à Béthléem, dont le pape François avait en juin 2016 ardemment souhaité l’achèvement. La collecte a aussi permis de soutenir l’artisanat local et les familles, ainsi que la Faculté d’études bibliques franciscaine de Jérusalem. Ont également attribuées des bourses d’études dans les différentes universités de Terre sainte.
En 2016, la Custodie de Terre sainte a employé 1’300 personnes au sein de 80 sanctuaires, 15 écoles, 25 paroisses, et 4 maisons d’accueil pour pèlerins et activités diverses.
Le cardinal Sandri a enfin souligné dans sa lettre l’importance des pèlerinages, qui constituent une ressource importante pour les chrétiens de Terre sainte – environ 30% de la population à Bethléem et Jérusalem vit grâce à ces pèlerinages.
«A travers le voyage sur les lieux sacrés et sur les traces du Christ, sont possibles non seulement une renaissance de la foi et une redécouverte des origines, mais aussi un moyen de nouvelle évangélisation», écrit le prélat.
Cette collecte, réalisée chaque année le Vendredi saint dans les diocèses du monde entier, a été établie par le pape Martin V en 1421. La collecte Pro Terra Sancta est destinée aux fidèles vivant à Jérusalem et en Israël, dans les territoires palestiniens ainsi qu’en Jordanie, à Chypre, en Syrie, au Liban, en Egypte, en Ethiopie et en Erythrée, en Turquie, en Iran et en Irak. (cath.ch/imedia/bh)
Bernard Hallet
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