Avant les confessions individuelles, le pape François a ouvert la cérémonie pénitentielle, appelant les fidèles à la conversion, sans prononcer d’homélie comme cela était pourtant prévu. Le pontife a préféré laisser plus de temps à l’examen de conscience individuelle.
Parmi les 95 prêtres ou évêques confessant à la basilique vaticane pendant la cérémonie, le pape lui-même a confessé sept pénitents laïcs, a précisé le Bureau de presse du Saint-Siège, dont trois hommes et deux femmes. Les confessions ont duré environ 50 minutes.
Le confessionnal, expliquait-il plus tôt dans la journée, est un lieu d’évangélisation, où le pénitent peut rencontrer la miséricorde, c’est-à-dire «le vrai visage de Dieu». Le pontife avait rencontré les prêtres participant au cours annuel sur le for interne à la Pénitencerie apostolique, du 14 au 17 mars.
Le sacrement de confession est une priorité pastorale, avait insisté le pape, qui ne doit pas être limitée par des horaires stricts. Incitant aussi les confesseurs à «ré-annoncer les vérités les plus élémentaires de la foi».
La célébration à la basilique Saint-Pierre anticipe l’opération ’24 heures pour le Seigneur’, qui aura lieu les 24 et 25 mars dans de nombreux diocèses du monde, sur le thème: ›C’est la miséricorde que je désire’ (Mt 9, 13). Promue par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, elle consiste à mettre en place des confessions de manière plus intensive dans les églises. (cath.ch/imedia/bh)
Bernard Hallet
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