Les Charités sont nées de la tendresse et de la compassion de Monsieur Vincent (1581-1660) pour les plus pauvres, en qui il voyait les représentants de Jésus Christ, affirme d’emblée le pape dans son message.
Créée à Châtillon-sur-Chalaronne dans la région lyonnaise, en France, cette œuvre de bienfaisance regroupait à l’origine des dames aisées au service des plus pauvres. Elle deviendra par la suite la Congrégation des Filles de la charité, sous la houlette de sainte Louise de Marillac, fêtée le 15 mars.
Le pape François a incité les actuelles Charités à poursuivre dans cette voie, celle de la finesse et de la délicatesse de saint Vincent de Paul et de sainte Louise de Marillac: il en va de la crédibilité de l’Eglise. Celle-ci passe en effet pour lui par le chemin de l’amour miséricordieux et de la compassion.
Par le témoignage personnel également: «il ne s’agit pas seulement de rencontrer le Christ dans les pauvres, mais que les pauvres perçoivent le Christ en vous», a insisté le pontife.
«Pour voir ces pauvretés et se faire proche», a encore affirmé le pape, il ne suffit pas de suivre de grandes idées, ni de faire de belles paroles, mais de vivre du mystère de l’Incarnation : voilà le réalisme de l’Eglise. «Une libération authentique de l’homme n’existe pas sans annonce de l’Evangile», conclut-il. (cath.ch/imedia/ap/mp)
Maurice Page
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