Selon le quotidien local de Port-Louis, l’Express, cette distinction récompense la contribution du cardinal Piat dans les domaines social et religieux. L’évêque de Port-Louis s’est dit très reconnaissant envers la Présidente de la République, le Premier ministre et les membres du gouvernement mauricien pour l’honneur qu’ils lui ont fait en lui décernant ce titre.
Le chef de l’Eglise catholique mauricienne, sur le site de son archidiocèse, souligne qu’il considère cette décoration comme un honneur, mais il dit la recevoir «comme une responsabilité : celle qui consiste à ne pas chercher des privilèges pour l’Eglise, mais à faire en sorte que l’Eglise soit clairement et joyeusement au service du pays».
Pour le prélat, l’Eglise catholique de Maurice, avec «ses humbles moyens, veut être au service des familles, de la jeunesse, des milieux économiques et politiques». Elle veut accomplir sa mission «en témoignant à temps et à contretemps», mais aussi «en cherchant à vivre elle-même, les valeurs d’intégrité, de solidarité et de fraternité qui donnent une dignité aux personnes, une stabilité aux familles, des perspectives aux jeunes, ses lettres de noblesse à l’économie et à la politique et surtout une certaine solidité à la paix sociale».
«La responsabilité est grande, les moyens petits, mais Dieu sait faire pousser de grands arbres à partir de petites semences», a-t-il conclu.
Né le 19 juillet 1941, à Moka, au centre du pays, le cardinal Piat appartient à la congrégation du Saint Esprit. A la tête de l’archidiocèse de Port-Louis depuis 25 ans, il est le 11e archevêque de la capitale mauricienne. En juillet 2016, il avait soumis sa démission d’évêque de Port-Louis au pape François, pour cause de limite d’âge, conformément au droit canon, après avoir atteint 75 ans. (cath.ch/ibc/be)
Jacques Berset
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