Arrivé dimanche 12 mars en fin d’après-midi, le pape a été accueilli sur place par le cardinal-vicaire pour le diocèse de Rome Agostino Vallini, l’évêque auxiliaire du secteur ouest, Mgr Paolo Selvadagi et le Père Giorgio Valente, supérieur général de la congrégation des Fils de la Charité, à qui est confiée la paroisse depuis 1988.
Dans son homélie, le pontife a répété à plusieurs reprises que «Jésus s’est fait péché» pour le salut des hommes. Il faut regarder la Croix et le visage «torturé» de Jésus, a lancé le successeur de Pierre, car ils nous rappellent que «Jésus s’est fait malédiction de Dieu pour nous», a répété le pape à plusieurs reprises.
En ce deuxième dimanche du Carême, le texte de l’Évangile du jour évoquait l’épisode de la Transfiguration. Comme il l’avait fait lors de la prière de l’Angélus devant les fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, le pape a évoqué, dans une courte homélie non-écrite, cette figure de «Jésus plein de joie et de vie», qui semble s’opposer au visage du Christ lors de la Passion, «défiguré, torturé, méprisé, ensanglanté par la couronne d’épines». Celui qui était «le fils béni de Dieu» est devenu au moment de la Passion «le fils maudit, car il a pris sur lui notre péché», a expliqué le pontife. Par sa mort sur la Croix, Jésus «a payé pour nous tous», a-t-il poursuivi.
Cependant, avant de montrer ce visage «laid, défiguré», a rappelé le pape, le Christ a offert à trois de ses disciples de le voir avec un visage «lumineux», au moment du miracle de la Transfiguration. C’est le visage que «nous verrons au ciel», a détaillé le Souverain pontife, et qui nous donne la «certitude» de la résurrection.
Contempler ces deux visages du Christ, a continué le successeur de Pierre, «nous encourage à aller de l’avant dans la vie» et nous pousse à «demander pardon pour le péché que nous avons fait». Dieu est toujours prêt à nous accorder son pardon, a-t-il conclu, «il nous suffit juste de le demander».
Au cours de cette visite pastorale, le pape François a rencontré différents mouvements de cette paroisse, notamment des enfants du catéchisme et du groupe des Scouts d’Europe. Le groupe de la Caritas rattaché à cette paroisse, qui assiste une cinquantaine de personne chaque mois, a lui aussi été salué par le pontife.
Un moment avec des Filles de la Charité Canossiennes, accompagnées de leur supérieure générale, Sœur Annamaria Babbini, était également au programme. Cette église romaine, inaugurée en 1996, porte le nom de la fondatrice de cet ordre et a pu être construite grâce à un don des fraternités Canossiennes. Le pape Jean Paul II s’était lui aussi rendu dans cette paroisse, le 21 avril 1996, moins d’un mois après sa consécration. (cath.ch/imedia/be)
Jacques Berset
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