Au terme de ce «pèlerinage humain», le prélat a tenu un compte-rendu le 9 mars, devant la section Migrants et réfugiés du dicastère pour le Service du développement intégral. Cette section est sous la responsabilité directe du pape François. Mgr Tomasi a ainsi pointé l’urgence de privilégier les négociations et le dialogue pour mettre un terme aux politiques hégémoniques et de pouvoir qui provoquent, selon lui, ces flux de réfugiés.
Le prélat a affirmé que l’action de solidarité menée par les organisations catholiques, inspirées par les enseignements du pape François, était à la hauteur des exigences et des souffrances des réfugiés. Il a relevé que la seule prononciation du nom du pape «suscitait des applaudissements chez les migrants».
A plusieurs reprises ces derniers temps, le pape François a insisté sur l’importance de l’accueil et de l’intégration des migrants par les pays occidentaux. Le 21 février dernier, devant les participants du forum international Migration et paix, co-organisé par le dicastère pour le Service du développement humain intégral, le pontife avait aussi demandé de garantir le droit aux individus de ne pas émigrer.
Pendant son voyage, Mgr Tomasi était accompagné cardinal Roger Mahony, archevêque émérite de Los Angeles. Les deux prélats se sont rendus au Liban, en Jordanie, en Irak et en Grèce. (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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