JMJ de Nyon, l’effet d’entraînement

Dimanche 5 mars 2017, 230 jeunes de Suisse romande se sont rassemblés à l’église catholique de Nyon dans le cadre des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Une journée stimulante et animée, encadrée par une équipe d’organisation dévouée et efficace.

En 2015, à Fribourg, les JMJ ont été suisses, en 2016 à Cracovie elles ont été internationales, et en 2017 romandes. Et pourquoi le choix de Nyon? Olivia Tanner et Claire Pujol, co-organisatrices de cette étape 2017: «C’est simple. Un soir, à Cracovie l’an passé, on nous a dit: ›C’est à vous d’organiser !’ Et on a dit oui». Et elles ont organisé, avec compétence, l’accueil de 230 jeunes de toute la Suisse romande, venus en ce premier dimanche du carême 2017 dans les locaux de la paroisse catholique de Nyon.

En fait, les jeunes de l’Unité pastorale Nyon/Terre sainte s’étaient mobilisés. Au départ, un groupe de huit, qui anime la messe mensuelle des jeunes à l’église de Nyon. Au final, un staff d’une vingtaine qui n’a pas compté sa disponibilité pour tout arranger dans les moindres détails. Le défi principal? «L’inscription aux ateliers, répond Claire. Il a fallu caser les gens pour les 12 ateliers prévus. Et avoir suffisamment de salles pour des choses aussi variées que du rock’n roll, le chapelet ou les témoignages sur le pèlerinage de Compostelle».

«Faits pour le ciel»

La journée de ce dimanche 5 mars a été bien rythmée. D’abord un accueil avec témoignages dans la grande salle paroissiale, puis un repas pique-nique et les ateliers, suivis d’un concert du groupe de Grégory Turpin avant la messe finale d’envoi. Les organisateurs au T-shirt blanc avec le logo des JMJ 2017 ont couru en tous sens. Outre les ateliers, il a fallu arranger tables et chaises pour le pique-nique, trouver des solutions de dernière minute pour différents besoins, installer les musiciens, organiser le goûter. Vicky Avanthay, Stéphane Ernst et les autres n’ont pas chômé.

«Un chrétien isolé est un chrétien en danger»

«Vous êtes faits pour de grandes choses, a lancé le matin le Père Johann, de la Communauté de Saint-Jean, faits pour le ciel. Car Dieu nous tire de la boue pour nous asseoir parmi les princes. Mais un chrétien isolé est un chrétien en danger». Il a invité les jeunes à échanger en petits groupes sur ce qu’il y avait de merveilleux en eux.

«Tous n’étaient pas à Cracovie»

Avant la pause de midi, un pas de danse dans la cour de la paroisse a mis en appétit et en joie. Le rythme s’est poursuivi sereinement, entre les ateliers (chaque jeune a pu en choisir deux), le concert et la messe finale. «Notre espoir, c’est de toucher le cœur des jeunes. Toucher par la joie, par la foi et qu’ils soient prêts à témoigner de cette joie», indiquait Olivia Tanner.

Mgr Alain de Raemy, évêque des jeunes pour la Suisse romande, a apprécié. «Tous les jeunes venus aujourd’hui n’étaient pas aux JMJ de Cracovie l’an dernier. Et ceux qui sont y étaient ont souvent invités d’autres, qui ne connaissaient pas les JMJ». Un effet d’entraînement que l’évêque a souligné dans son homélie en commentant l’évangile sur les tentations de Jésus. Que les jeunes présents soient entraînés vers plus large, vers ceux qui n’étaient pas présents.

Voilà l’esprit des JMJ, lancés par Jean Paul II en 1985, et qui continuent en 2017 à mobiliser. (cath.ch/bl)


© Léman Bleu, Priscilia Chacon, 2017


 

Bernard Litzler

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