Au cours de sa visite, le prélat doit aussi participer à deux autres cérémonies plus politiques et diplomatiques, dans un pays en plein «réveil» chrétien.
La «re-consécration» du Ghana au Sacré-Cœur de Jésus, selon le quotidien ghanéen Catholic Standard, s’inscrit dans une «contribution spirituelle de l’Eglise» à deux autres célébrations marquantes dans le pays: le 60e anniversaire de l’indépendance du Ghana, et le 40e anniversaire de l’ouverture de la nonciature apostolique, qui doivent avoir lieu respectivement les 4 et 5 mars.
Chacune de ces deux célébrations sera accompagnée d’une messe d’action de grâce en la cathédrale du Saint-Esprit à Accra, la capitale. Elles seront présidées elles-aussi par le cardinal Bertello. Trois jours avant son indépendance le 6 mars 1957, le pays avait été consacré au Sacré-Cœur de Jésus par les évêques ghanéens de l’époque.
Le pape François porte «une attention toute particulière» à ce pays d’Afrique, a de son côté affirmé le nonce apostolique au Ghana, Mgr Jean-Marie Speich. Celui-ci avait précédemment transmis au président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, les félicitations du souverain pontife, lors de son accession au pouvoir le 7 janvier dernier.
Le nonce avait aussi souligné la nécessité d’un nouvel ambassadeur du Ghana au Saint-Siège, la charge demeurant vacante depuis le départ du dernier représentant en janvier 2016.
Selon un professeur de théologie ghanéen, le pays est au «centre d’un réveil qui place l’Afrique de l’Ouest au cœur du christianisme mondial».
Au Ghana, nombreux sont ainsi ceux qui vont à l’église le dimanche ou assistent à des veillées de prière, rapporte l’agence Reuters, soulignant aussi qu’il n’est pas rare de voir des gens étudier la Bible ou des employés garder des Bibles ouvertes sur leurs bureaux. Plus de 70% des 26 millions d’habitants du Ghana sont chrétiens. (cath.ch/imedia/ah/be)
Jacques Berset
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