A l’occasion du 60e anniversaire du Traité de Rome, le pape François accordera une audience aux chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’Union européenne (UE) le 24 mars à 18h. Cette audience se tiendra dans la Salle royale (Sala Regia) du Palais apostolique.
L’annonce de cette audience papale intervient après les déclarations du Premier ministre maltais, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE, estimant que «les intuitions du pape sont extrêmement importantes pour l’avenir de l’Europe». Le Souverain pontife «peut apporter des choses qui manquent aux autres politiciens», ajoutait-il.
En 2016, le pape François a reçu le Prix Charlemagne, qui vise à récompenser des personnes qui se sont engagées pour l’unification européenne. Exceptionnellement, le prix n’avait pas été remis à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, où se trouve le tombeau de Charlemagne, mais déjà dans la Salle royale au Vatican, le 6 mai dernier.
Au cours de son discours de réception devant des hauts représentants de l’UE, le successeur de Pierre avait appelé de ses vœux «une Europe capable de donner naissance à un nouvel humanisme fondé sur trois capacités: la capacité d’intégrer, la capacité de dialoguer et la capacité de générer».
Le 25 novembre 2014, le pape François s’était rendu au Parlement européen à Strasbourg. Au cours de cette visite, il avait déclaré que pour marcher vers l’avenir, l’Europe avait besoin de «profondes racines».
Le traité de Rome, signé entre la France, l’Italie, la RFA et les trois pays du Benelux, instituait en 1957 la Communauté économique européenne (CEE). En 1993, suite au traité de Maastricht, la CEE est devenu l’UE. Désormais, 28 pays sont membres de cette union, dont le Royaume-Uni, qui va bientôt la quitter. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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