Réaffirmant après son prédécesseur Paul VI que «le développement ne se réduit pas à la simple croissance économique», le pape François a tenu à saluer «le cheminement humain et spirituel des volontaires» de la DCC.
Pour le pontife, la Délégation a été créée il y a cinquante ans «en fidélité au grand élan missionnaire» de l’Eglise en France depuis des siècles. «Soyez les serviteurs d’une Eglise qui permet à chacun de reconnaitre l’étonnante proximité de Dieu, sa tendresse et son amour et d’accueillir la force qu’il nous donne en Jésus- Christ, a-t-il affirmé.
Le successeur de Pierre a ainsi demandé aux représentants actuels de la DCC de servir une «véritable coopération» entre les Eglises locales et les peuples. Afin de rendre visible une «Eglise pauvre avec et pour les pauvres, une Eglise en sortie».
Le pape a aussi particulièrement insisté sur la nécessité de «faire grandir une culture de la miséricorde», fondée sur la rencontre des autres «au sein de l’unique famille humaine». Et de contribuer à une «authentique conversion écologique».
La Délégation catholique à la coopération a été créée en 1967 par la conférence des évêques de France, au lendemain de la parution de l’encyclique de Paul VI Populorum progressio. Présente dans plus de 50 pays, la DCC envoie chaque année 500 volontaires pour accompagner des projets de développement.
La DCC inaugure à Rome son année jubilaire, du 24 au 26 février. Emmenés par Mgr Jean-Louis Papin, ses représentants étaient reçus le 24 février à l’ambassade de France près le Saint-Siège. A l’issue de leur audience avec le pape, 4 ou 5 personnes de la DCC doivent rencontrer Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les Etats à la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège. (cath.ch/imedia/ap/pp)
Pierre Pistoletti
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