Les Nations Unies, l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont exprimé leur préoccupation quant aux blocages persistant dans la mise en œuvre de l’accord politique signé fin 2016, sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
Dans un communiqué conjoint, les quatre organisations font remarquer que les parties n’ont toujours pas conclu les discussions sur la mise en œuvre effective de cet accord. «Cette situation porte en elle le risque de saper la volonté politique qui a permis la signature de l’accord du 31 décembre», ont-elles prévenu.
Dans ce contexte, l’ONU, l’UA, l’UE et l’OIF ont appelé toutes les parties prenantes, «y compris la majorité présidentielle et l’opposition», à redoubler leurs efforts afin de conclure les pourparlers en cours. Les quatre organisations ont souligné la nécessité pour toutes les parties de se mobiliser pour appuyer les efforts de médiation menés par la CENCO. Elles ont également rappelé que la mise en œuvre intégrale et rapide de l’accord est «essentielle à la préservation de la légitimité des institutions de transition jusqu’à la tenue des élections».
Le 31 décembre 2016, l’opposition et la majorité présidentielle de Joseph Kabila avaient signé à Kinshasa un accord politique sur la tenue d’élections en RDC et des dispositions transitoires menant aux urnes. L’accord doit assurer une transition gérée de manière pacifique. (cath.ch/com/bh)
Bernard Hallet
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