Dans le domaine sanitaire, a mis en garde le pape, les mesures politiques et administratives ne doivent pas être conduites seulement par l’argent. Les décisions doivent être guidées par «l’inviolable dignité de toute personne humaine du moment de sa conception jusqu’à son dernier soupir».
Le successeur de Pierre a ainsi vivement critiqué la «culture du déchet» qui peut «conduire à spéculer sur les malheurs des autres». Appliqué à la santé, le modèle de l’entreprise, «au lieu d›optimiser les ressources disponibles, risque de produire des déchets humains».
«Les personnes malades sont des membres précieux de l’Eglise», a revendiqué le Souverain pontife, à la veille de la 25e Journée mondiale des malades. En effet, elles peuvent «recevoir la grâce de compléter ce qui manque en nous des souffrances du Christ». Leurs plaies, a poursuivi le pape François, sont «transfigurées pour toujours par l’amour».
Les malades, «toujours plus seuls», méritent donc une «attention intégrale». «La pire discrimination» dont ceux-ci souffrent, «est le manque d’attention spirituelle». Il a ainsi demandé de visiter les malades, «afin qu’ils ne sentent pas exclus de la communauté et puisse expérimenter […] la présence du Christ qui passe aujourd’hui» au milieu d’eux. (cath.ch/imedia/xln/pp)
Pierre Pistoletti
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/politiques-de-sante-ne-doivent-etre-orientees-largent-selon-pape/