Après sa catéchèse sur l’Eglise comme «corps» de l’espérance chrétienne, le pape a insisté sur trois intentions: la Journée mondiale des malades, la lutte contre la traite humaine et la béatification du japonais Juste Takayama Ukon.
Lors des salutations aux pèlerins des différents pays, le successeur de Pierre a appelé à la prière à l’occasion de la 25e Journée mondiale des malades qui sera célébrée à Lourdes le 11 février prochain.
Aux pèlerins francophones, rappelant que cette journée se tenait le jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, il a assuré demander «que la Vierge Immaculée donne [aux malades] le courage de l’espérance et les garde dans la paix». Après les salutations aux Polonais, il a souligné que cette journée devait susciter en nous la sensibilité et le désir de porter le soutien matériel et spirituel des malades qui vivent parmi nous.
Deux cardinaux représenteront le Vatican à Lourdes, du 10 au 13 février. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a été nommé légat spécial du pape pour se rendre en son nom à la Journée mondiale des malades. Il présidera la messe du 11 février.
De son côté, le cardinal Peter Turkson, préfet du dicastère pour le Service du développement humain intégral, célébrera la messe du dimanche 12 février. La ville de Lourdes est souvent évoquée comme une destination d’un éventuel voyage du pape en France.
Le 8 février, a par ailleurs rappelé le pape François, l’Eglise célèbre la mémoire de sainte Joséphine Bakhita, qui a été esclave en Afrique avant de migrer en Europe et de devenir religieuse. Il a ensuite particulièrement salué ceux qui luttent contre la traite des êtres humains. Un colloque à ce sujet se tient actuellement au Vatican, jusqu’au 8 février.
A cette occasion, le successeur de Pierre a déclaré, en sortant longuement de son texte écrit, vouloir prier «spécialement pour [nos] frères et sœurs Rohingyas». Les Rohingyas, minorité musulmane persécutée de Birmanie «ne sont pas chrétiens, mais sont des bonnes personnes, ce sont nos frères», a affirmé le pontife. Il a ensuite invité les pèlerins à réciter avec lui un Notre Père en italien.
Le pape François a enfin évoqué la figure de Juste Takayama Ukon, béatifié la veille à Osaka, au sud du Japon. Ce samouraï japonais, plutôt que d’abjurer sa foi, a renoncé aux honneurs et aux richesses, acceptant l’humiliation et l’exil. Reconnu martyr par l’Eglise, il est un exemple admirable de force dans la foi et de dévouement dans la charité, a souligné le pape. (cath.ch/imedia/rz)
Raphaël Zbinden
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