L’Eglise doit faire vivre l’espérance en son sein, selon le pape. «On n’apprend pas à espérer seul» et l’Eglise doit donc être un «corps» qui enseigne «à espérer et à maintenir vive notre espérance».
Les premiers à qui revient le devoir d’alimenter l’espérance, a expliqué le pontife dans la salle Paul VI au Vatican, sont ceux à qui sont confiées la responsabilité et la conduite pastorale, c’est-à-dire les pasteurs de l’Eglise. «Non parce qu’ils sont meilleurs que les autres, mais par la force d’un ministère divin qui va bien au-delà de leur propres forces».
«Demeure de l’espérance», l’Eglise doit porter en tout premier lieu son attention, qui doit se faire encore plus intense et aimante, envers ceux qui risquent de perdre l’espérance. L’Eglise doit ainsi compatir avec le plus faible, celui qui souffre, celui qui se sent abattu par le poids de la vie et de ses propres fautes et qui ne réussit plus à se lever.
L’Eglise, a poursuivi le pape, doit aussi porter son message au monde entier, message qui ne peut rester enfermé dans les limites de la communauté chrétienne. Cette espérance conduit donc non pas à créer des murs mais des ponts et à répondre à l’offense par le pardon. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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