Divisés entre catholiques et orthodoxes, les coptes d’Egypte ont été frappés à plusieurs reprises par des attentats ces dernières années. En décembre dernier, 25 coptes orthodoxes ont été tués dans une attaque contre l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul au Caire. Alors que le pape François l’appelait pour lui faire part de ses condoléances, le patriarche copte orthodoxe Tawadros II avait repris à son compte l’expression du pape «d’œcuménisme du sang».
En 451, à la suite du rejet du monophysisme – doctrine affirmant que le Christ n’a qu’une seule nature divine – par le concile de Chalcédoine, les coptes se séparèrent de l’Eglise de Byzance et de celle de Rome. Si plusieurs tentatives d’union avec Rome ont eu lieu au cours des siècles, ce n’est qu’en 1895 que le pape Léon XIII créa le patriarcat d’Alexandrie des coptes catholiques, rejoint par une minorité de coptes. En 2016, l’Eglise copte catholique comptait huit éparchies (diocèses) pour près de 175’000 fidèles. En 2005, ceux-ci étaient plus de 250’000.
L’Eglise catholique copte ne compte qu’une province ecclésiale, l’Egypte, et trois congrégations religieuses: les Sœurs du Sacré-Cœur, les Sœurs coptes de Jésus et Marie ainsi que la province égyptienne des Petites sœurs de Jésus. Il y a également une communauté masculine de franciscains. Par ailleurs, cette Eglise compte un cardinal, Antonios Naguib, âgé de 86 ans et ancien patriarche d’Alexandrie. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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