Pour Rafael Luciani, théologien d’origine vénézuélienne, enseignant au Boston Collège et organisateur de l’évènement, «cette rencontre internationale sera un moment opportun pour repenser le rôle de la théologie hispano américaine, qui cherche le dialogue interculturel et puisse répondre aux nouveaux signes des temps de notre époque globale, comme l’exclusion et la pauvreté, auxquelles restent soumises une grande partie de l’humanité.»
Un autre objectif de Rafael Luciani est d’insérer ce moment de réflexion comme une part de la contribution théologique et pastorale de théologiens à l’actuel pontificat. «Cette volonté nous a conduit à l’idée de réaliser cette première rencontre qui permette de réunir et penser cette époque globale à la lueur des changements que le Pape François a initiés et qui font partie de l’esprit du Concile Vatican II que nous oublions parfois.»
Parmi la quarantaine de théologiens participants, venus d’Amérique latine, d’Espagne et des Etats-Unis invités, figurent notamment Gustavo Guttiérez, l’un des pères de la Théologie de la Libération, Juan Calos Scannone, jésuite, fondateur de la Philosophie de la Libération et ancien professeur du pape François, Victor Codina, père Jésuite espagnol installé depuis 1982 en Bolivie, ou encore Pedro Trigo, le prêtre jésuite espagnol naturalisé vénézuélien. Des représentants de l’Église seront également présents, comme Mgr Baltazar Porras Cardozo, membre de la Commission pontificale pour l’Amérique latine et très proche du pape François.
Parmi les nombreuses conférences prévues au programme (1) de ces cinq jours, certaines seront particulièrement suivies comme «L’ interpellation du pauvre dans un monde globalisé, 50 ans après le Concile», proposée par Gustavo Guttiérez, ou «Pour une collaboration théologique avec la pastorale du Pape François», donnée par Juan Calos Scannone. (cath.ch/jcg/mp)
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Maurice Page
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