Liturgiam authenticam consiste en un décret à l’origine des récentes traductions des textes liturgiques depuis le latin. Cette commission, présidée par Mgr Arthur Roche, secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, explique la revue, devra trancher entre la préservation de l’unité de la liturgie dans l’Eglise et une latitude laissée aux conférences épiscopales locales.
Selon le magazine, certaines conférences épiscopales critiqueraient en effet une procédure de traduction trop centralisée à Rome et trop littérale. America magazine cite l’exemple du Japon, où les évêques seraient «clairement mécontents» de la traduction et du «niveau de centralisation».
La revue rappelle que Mgr Roche avait expliqué en septembre 2014 devant la conférence des évêques canadiens qu’avec Liturgiam authenticam, le Saint-Siège était passé d’une logique de traduction «d’équivalence dynamique ou fonctionnelle» à une logique «d’équivalence formelle».
A l’exception de son président, les membres de cette commission, qui devrait bientôt se réunir, ne sont pas encore connus. Elle devrait être constituée d’évêques issus de tous les continents. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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