Cette décision intervient après l’identification par l’administration du président Duterte d’une étude révélant que deux millions de femmes philippines sont trop pauvres pour accéder aux méthodes contraceptives proposées par les centres de planning familiales.
L’objectif du gouvernement est de réduire le pourcentage de pauvreté de 21,6%, en 2015, à 13% au terme du mandat présidentiel de Rodrigo Duterte, en 2022. La population philippine s’élève à 104 millions de personnes. Cette mesure, qui contrevient à la doctrine morale de l’Eglise dans ce pays qui compte 81% de catholiques, devrait faire diminuer la population de 1,4% d’ici 2022.
Le taux de grossesses non désirées ne cesse d’augmenter depuis deux décennies aux Philippines. Malgré cela, la Cour suprême a édicté une ordonnance restrictive en 2015 qui limitait la distribution d’implants contraceptifs et suspendait tout autre moyen de contraception.
Une décision qui n’a pas manqué de faire réagir les milieux pro-vie qui affirment que cette ordonnance incite plus de femmes à avorter. De son côté, le président Duterte a demandé la levée de cette interdiction temporaire. (cath.ch/sputniknews/pp)
Pierre Pistoletti
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