Le revenu de ce demi-million de personnes ne suffit pas à assurer leur minimum vital, ce qu’expliquent entre autre le manque de qualification professionnelle et les emplois précaires, estime l’œuvre d’entraide catholique.
En 2015, relève encore Caritas dans son communiqué, 3’142 hommes et femmes en moyenne ont perdu chaque mois leur droit aux indemnités du chômage, en tout 38’000 personnes qui constituent un nombre record pour ces 10 dernières années. Le sous-emploi a également augmenté. Le taux de temps partiel non volontaire était en 2015 de 7%, les femmes représentant 11, 1% de cette catégorie socio-professionnelle.
Caritas dénonce la redistribution des richesses qui engendre des inégalités sociales. Selon l’œuvre d’entraide, 10% des personnes les plus favorisées disposent de presque un tiers de la somme globale des revenus alors que les 10% les plus défavorisés se partagent 3,3% de cette même somme.
L’œuvre pointe les coupes budgétaires qu’opèrent les communes dans prestations sociales et les économies réalisées dans le domaine de la formation, notamment dans l’école obligatoire à travers les taxes sur le matériel scolaire et l’augmentation des prix des camps scolaires à la charge des parents.
Caritas demande que des efforts soient consentis dans la formation continue, les cours de rattrapage et dans l’intégration sur le marché de l’emploi. (cath.ch/com/bh)
L’Almanach social 2017 (seulement en allemand) est disponible à la commande sur le site de Caritas.
Bernard Hallet
Portail catholique suisse
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