Noël: une fête globalisée?

Noël, la fête de l’Incarnation. Dieu fait homme pour rejoindre l’humanité dans ce qu’elle a de plus terre à terre: humus, terre, humanité qui touche la racine de Jessé.

Noël: terre d’abondance pour les mercantiles efforts de l’humanité.

Noël: un enfant dans une crèche qui quémande notre amour.

Fête de l’amour, de la paix, de la solidarité: une fête globalisée, car ces trois réalités sont d’abord tout simplement humaines.

Le monde se cherche des repaires. Les citoyens du monde ont besoin de références. Surtout quand la crèche est blessée par la folie des hommes qui tentent d’imposer leur violence pour déstabiliser des sociétés tout entières: Paris, Bruxelles, Nice, Berlin…

Le christianisme qui est né dans cette nuit de Bethlehem ne pourra jamais se satisfaire de ce constat pessimiste. Dans sa nature même, le christianisme fait germer ce qu’il a de plus noble: l’amour d’un Dieu fait Homme pour nous sauver. Quoi de plus grand, de plus beau?

C’est là que nous puiserons la force, la conviction et le courage de nous lever pour dire que jamais nous ne tolérerons le repli face à la violence. Jamais.

L’humanité rachetée par le sang de l’Agneau se relève à chaque fois pour crier sa foi en ce Dieu d’Amour.

C’est aussi cela un Noël globalisé, une humanité tout entière animée par cette puissance d’amour né dans la modeste étable.

Bon et saint Noël!

Abbé Nicolas Betticher | 25.12.2016

 

 

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