Le pontife, qui s’est dit très content de cette initiative organisée le jour de ses 80 ans, a salué les participants, qui se sont faits «artisans de miséricorde». Les bénéfices de l’événement seront reversés à l’hôpital pédiatrique de Bangui, en Républicaine centrafricaine, et aux victimes des séismes survenus dans le centre de l’Italie en août et octobre derniers.
Le pape a cité en exemple les enfants de Bangui qui, en organisant une collecte de fonds pour ceux des régions italiennes sinistrées, se sont eux aussi faits «artisans de miséricorde». Se référant à la Lettre apostolique Misericordia et misera, remise à la fin de l’année jubilaire, le pontife a rappelé qu’il était nécessaire d’intégrer la miséricorde dans la vie de tous les jours, «une vie qui devient alors participation et partage».
En partageant les situations concrètes de pauvreté et de besoins de Bangui et des régions victimes des séismes italiens, la soirée a ainsi permis d’élargir l’horizon du Jubilé, à travers deux projets qui sont des «signes visibles de l’année de la miséricorde».
Face à ceux qui l’interrogent sur son insistance à parler «toujours» des pauvres et de la miséricorde, François a estimé que «ce n’est pas une maladie. C’est simplement le moyen par lequel Dieu s’est révélé». «Il naît de la Vierge Marie comme tous les enfants, il est enveloppé dans des langes, pris dans les bras, allaité…»
Mais pas seulement, ajoute le pape, rappelant qu’il n’y avait plus de places à l’auberge pour le Christ et ses parents ou encore que l’annonce n’a pas été faite «à des rois et à des princes, mais à des bergers, des hommes peu ou mal considérés, des pécheurs invétérés pourrait-on dire».
«Ainsi devenir artisan de la charité et constructeur de miséricorde est comme investir, non pas en bourse, mais dans le paradis, dans la vie bénie du ciel, dans l’amour du Père», a conclu le pape François. (cath.ch/imedia/radvat/be)
Jacques Berset
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