Ouvertes le 8 décembre sous l’égide des évêques, ces négociations sont censées trouver un accord permettant d’organiser une transition jusqu’à l’élection du successeur de Joseph Kabila, explique le site de Radio Vatican. Le chef de l’Etat est au pouvoir depuis 2001, son mandat s’achève le 20 décembre 2016 et la Constitution lui interdit de se représenter. La non-tenue de l’élection présidentielle dans les temps, dénoncée par avance depuis des mois par l’opposition, crée un climat politique délétère.
Selon l’abbé Donatien Nshole, porte-parole de la Cenco, la première commission est chargée des questions relatives à la gouvernance après le 19 décembre; la seconde traitera du calendrier électoral et de la séquence des élections; la dernière se penchera sur les mesures de décrispation du climat politique dans le pays.
«Le pape recommande aux acteurs politiques congolais de construire des ponts, pas des murs», a déclaré le 8 décembre, Mgr Utembi aux négociateurs. «Aujourd’hui, l’enlisement est là et les conséquences sont incalculables», constate-t-il. Le président de la conférence épiscopale s’est ensuite voulu plus rassurant: »les conclusions de ces travaux vont conduire urgemment à la paix, à la réconciliation, à la tenue d’élections apaisées afin d’obtenir l’alternance politique, comme prescrit dans la Constitution». Le président de la CENCO affirme enfin avoir reçu des gages de bonne volonté de la part du président Kabila et de son principal opposant, Etienne Tshisekedi. (cath.ch/rv/bh)
Bernard Hallet
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